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Le blog de Mathieu Mangenot / Ma fibromyalgie sur le 82

SADAM? Quézako?

Article venant de : http://lunaire-iris-des-sens.over-blog.fr/ Merci beaucoup pour cet article vraiment intéressant.

                          SADAM :

Syndrome Algo-Dysfonctionnel de l'Appareil Manducateur

(Ex syndrome de Costen)

Le S.A.D.A.M n’est pas l’entité pathologique la plus connue ; je pense qu’elle l’est encore moins que la fibromyalgie, mais fait souffrir le martyre à ceux qui en sont touchés. De nombreux symptômes sont identiques.

Seul un stomatologue pourra déterminer si un patient en est atteint ou pas, à condition bien sûr qu’il soit compétent en la matière, ce qui n’est pas toujours évident. Certains dentistes connaissent bien le sujet, de même que les orthodontistes. Mais l’avis final à privilégier reste le stomatologue. Il est toutefois regrettable de voir à quel point le milieu médical méconnait cette affection.

Vous avez eu un accident, nécessitant la pose de prothèses dentaires ? Cela vous concerne peut-être en cas de problème d’occlusion…

Voici donc l’histoire d’un autre syndrome (eh oui, encore un…) qui est lui aussi avec une nette prédominance féminine. Pas toujours diagnostiqué à temps, il se révèle particulièrement douloureux et intrusif dans la vie quotidienne. Un appareillage dentaire (gouttière) est une solution qui apporte des bienfaits non négligeables, tout comme le fait d’aller voir un posturologue pourra être une étape tout aussi bénéfique.

Un article sur la posturologie suivra bientôt, car très lié à ce sujet puisque le SADAM entraine un déséquilibre postural.

 

Certains cas de fibromyalgies pourraient, en réalité, être des cas de S.AD.A.M non diagnostiqués.

http://medecine.sante-dz.org/cours/rhumato/sadam.htm


Signes cliniques :

Douleur au niveau de l'ATM (articulation temporomandibulaire)

Algies faciales ou cervicales

Otalgie

Céphalées

Craquements articulaires, bruits articulaires

Acouphènes

 

Diagnostic différentiel:

 

Fracture du condyle

Névralgie du trijumeau

Douleurs dentaires

Tumeur de l'ATM

Examens complémentaires :

 

Palpation du muscle ptérygoïdien interne en endobuccal qui déclenche une vive douleur (SADAM).

Panoramique dentaire

Tomographies de l'ATM bouche ouverte et fermée

IRM: renseigne sur l'état du disque, précieuse avant la chirurgie.

 

Complications:

Dégénérescence discale

Dysfonctionnement chronique de l'ATM

Douleur chronique

Syndrome dépressif

 

Évolution : Avec le traitement conservateur, la symptomatologie s'amende en trois mois pour les trois quarts des patients. Le plus important semble être le traitement d'un éventuel trouble de l'occlusion, la normalisation de la fonction des muscles masticateurs, le contrôle de la douleur, la prise en charge du stress et le changement des habitudes et du comportement.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_algo-dysfonctionnel_de_l'appareil_manducateur

En France s´est établi le terme de syndrome algodysfonctionnel de l'appareil manducateur (S.A.D.A.M.) pour les troubles de la musculature posturale (manducatrice), de la musculature masticatrice ou de l´articulation temporomandibulaire.

Les autres termes synonymes sont : dysfonction craniomandibulaire (DCM), algies dysfonctionnelles de l'appareil manducateur (A.D.A.M.), dysfonctionnement de l'articulation temporomandibulaire, syndrome algodysfonctionnel de l'articulation temporomandibulaire, syndrome de l'articulation temporomandibulaire (ATM). Dans les pays anglo-saxons, on utilise le terme « Temporomandibular Disorders » (TMD), en Suisse « Myoarthropathie » et en Allemagne « Kraniomandibuläre Dysfunktion ». L´ancien terme « syndrome de Costen » est tombé en désuétude. Le thérapeute principal de ce syndrome est le chirurgien-dentiste ou médecin stomatologiste, mais beaucoup d´autres disciplines médicales sont concernées.

En Belgique, qui dit "trouble musculaire" du S.A.D.A.M., pensera d'abord à la Physiologie musculaire et vasculaire, à la Biochimie (cycle de Krebs; hypoxie ou anoxie; acide lactique ou lactates) et à la fatigue des muscles (réduction pathologique du temps de repos physiologique) des bases fondamentales de la médecine générale (BAC Médecine générale, UCL - ULB - ULG) : tout muscle contracté à plus de 30% de sa contraction volontaire maximale (C.V.M.), voit ses veines totalement collapsées (syn. pincées). Les myalgies, ou crampes musculaires douloureuses sont en relation avec l'effet contraignant et constant de la gravité terrestre, ou force universelle. Le premier traitement consistera d'abord à trouver la position optimale de repos physiologique des muscles manducateurs. On remarque que quasi tous les S.A.D.A.M. se résolvent par une recherche systématique du meilleur repos physiologique de tous les muscles posturaux des mâchoires (syn. muscles manducateurs), de la tête (dont les muscles masticateurs), des épaules et du tronc. Ceci va de pair avec la mise au repos de la perception proprioceptive desmodontale ("récepteurs périodontaux type-1", Hartmann-Cucchi) par absence de tout contact entre les arcades dentaires antagonistes (Hartmann F, 2004-2005). L'analyse vidéo numérique de la dysfonction manducatrice lors de tests phonétiques spécifiques (occlusion.be, 1999-2003) permet de quantifier objectivement la symptomatologie du S.A.D.A.M. C'est le diagnostic de la dysfonction occlusale, ou relation symptomatique. En général, le repos physiologique des muscles manducateurs, ou prétraitement, s'obtient par un test d'augmentation de la hauteur des dents ("D.V.O. physiologique", "D.V.O. fonctionnelle" - aucun rapport avec la "D.V.O." iatrogène de l'I.A.G. enseignée depuis 1924) et suivant les critères objectivés par le diagnostic étiologique précédent (Consensus N.I.H. 1996, USA). Il s'accompagne d'une restauration des guidances antérieures et des contacts occlusaux dans une relation myodéterminée asymptomatique, ou "R.M.D.A." (Occlusodontologie). Celle-ci est parfaitement tolérée par le patient, puisque la dysfonction manducatrice originelle douloureuse est devenue asymptomatique par un biotraitement fonctionnel, pacifique et, si nécessaire, totalement réversible. En effet, cette biothérapie ne comporte aucune modification iatrogène de la dent naturelle du patient.

[Wikipedia.BE, S.A.D.A.M. & Occlusodontologie : science de l'occlusion dentaire, 2009.]

Définition

Le syndrome algodysfonctionnel de l'appareil manducateur (S.A.D.A.M.) comprend tous les troubles douloureux et non douloureux, dus à une dysfonction structurelle, biochimique ou psychique de la musculature masticatrice et/ou l´articulation temporomandibulaire. Parmi de nombreuses classifications, les „Critères diagnostics de Recherche des Désordres temporomandibulaires “ (CDR/DTM) de Dworkin et LeResche de l´année 1992 sont les plus répandus et comprennent 2 axes :

Axe I : Diagnostic des désordres temporomandibulaires (Axe somatique)

  • Groupe I : Désordres musculaires

Ia : Douleur myofaciale Ib : Douleur myofaciale avec ouverture limitée

  • Groupe II : Déplacements du disque articulaire

IIa : Déplacements du disque avec réduction IIb : Déplacement du disque sans réduction, avec limitation d´ouverture IIc : Déplacement du disque sans réduction, sans limitation d´ouverture

  • Groupe III : Arthralgie, arthrite, arthrose

Axe II : Incapacité reliée à la douleur et au statut psychosocial (Axe psychosocial)

  • Grade de douleurs chroniques
  • Score des échelles de l´axe II

Épidémiologie

Environ 8% de la population présente des symptômes du SADAM et seulement 3% cherche un traitement. Les enfants se plaignent rarement de ce syndrome, mais la prévalence augmente au cours de l´adolescence. Les femmes entre 15 et 45 ans sont les plus concernées, comme dans la plupart des maladies douloureuses. Après la ménopause, les signes diminuent et chez les personnes âgées, cette maladie est relativement rare.

Signes cliniques

La multitude des symptômes peut rendre le diagnostic compliqué. Souvent la musculature masticatrice et/ou l´articulation temporomandibulaire (ATM) sont douloureuses lors de la mastication. D´autres signes peuvent être une ouverture limitée, des craquements ou bruits articulaires, des douleurs dans les dents, la bouche, la face, les oreilles, la tête, la nuque, la gorge, le dos, des problèmes avec l´occlusion dentaire, etc.…

Étiologie

Dans la plupart des cas on ne peut pas identifier une étiologie précise du SADAM. C´est pourquoi l´on parle d´une pathologie multifactorielle avec toute une série de facteurs de risque qui peuvent prédisposer, déclencher ou perpétuer ce syndrome. Ces facteurs peuvent avoir une origine biologique, psychique ou sociale :

  • Disposition génétique
  • Hormones
  • Malformation des maxillaires
  • Troubles de la posture
  • Trouble émotionnel (stress)
  • Expériences douloureuses
  • Hyper vigilance
  • Traumatisme par accident
  • Traumatisme occlusal (une nouvelle prothèse par exemple)
  • Bruxisme
  • Trouble du sommeil
  • Syndrome dépressif/anxiété
  • Stress post-traumatique
  • Autres troubles psychologiques


Diagnostic

Dans le diagnostic du SADAM sont actuellement conseillés:

1. Un interrogatoire médical soigneux avec des questionnaires adaptés.

2. Un examen clinique de l´ouverture buccale, de la musculature masticatrice, de l´articulation temporomandibulaire et de l´occlusion.

3. Une radiographie panoramique des maxillaires pour exclure des pathologies dentaires et maxillo-faciales.

4. Un ou plusieurs questionnaires psychométriques pour évaluer les troubles psychosociaux et les comorbidités.

Dans des cas spéciaux, le spécialiste peut avoir recours à des examens techniques, radiologiques ou psychologiques complexes et demander l´aide à d´autres disciplines médicales.

Diagnostic différentiel

De nombreuses pathologies peuvent provoquer des douleurs dans la région de la tête et de la bouche. Dans des cas cliniques obscurs, des consiliums médicaux sont indispensables pour un diagnostic et une thérapie correcte.

Traitement

La marche à suivre dans le traitement du SADAM est conservatrice et prudente. Différents modes thérapeutiques peuvent être utilisés de façon individuelle, le tout dépendant de la gravité de la pathologie.

  • L´information du patient sur son syndrome et son diagnostic exact est le premier pas vers une relation thérapeutique amicale, confiante et rassurante. Des craquements ou bruits articulaires par exemple ne doivent surtout pas inciter le patient à avoir trop de soucis.
  • Dans beaucoup des cas, des conseils simples pour modifier le comportement peuvent améliorer nettement les symptômes : nourriture molle, traitement au chaud ou au froid, sport, stretching, techniques de relaxation, stratégies pour réduire son stress par exemple.
  • Une gouttière occlusale est souvent ajustée par le chirurgien dentiste/stomatologiste pour relaxer la musculature et décomprimer l´ATM.
  • La kinésithérapie est souvent utile pour réduire les tensions musculaires dans tout le corps et influencer de façon positive le traitement.
  • Des médicaments antalgiques, anti-inflammatoires ou myorelaxants sont parfois nécessaires pour arrêter le processus de la chronification douloureuse ou améliorer la qualité de vie.
  • La neurostimulation électrique transcutanée (TENS) réduit souvent la tension musculaire et les douleurs musculaires.
  • D´autres traitements comme l´acupuncture, l´infiltration des points trigger myofaciaux ou l'homéopathie peuvent aider à réduire les symptômes.
  • Des traitements dentaires, orthodontiques ou chirurgicaux invasifs ne doivent être pris en compte que dans des cas très spéciaux

Articulation temporomandibulaire (A.T.M)

L'articulation temporomandibulaire ou ATM est une Diarthrose qui unit la fosse mandibulaire de l'os temporal avec le condyle de la mandibule par l'intermédiaire d'un ménisque ou disque fibro cartilagineux et fermé par une capsule articulaire.

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Vue latérale de l'articulation de la mandibule

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Vue médiale de l'articulation de la mandibule

Il existe deux articulations qui fonctionnent en synergie. Elles permettent les mouvements de la mandibule (mâchoire) par rapport au crâne et offre plusieurs fonctions :

  • la déglutition, salivaire ou prandiale (alimentaire),
  • la mastication,
  • la phonation,
  • le bâillement.

Les muscles qui mobilisent l'articulation entre les mâchoires sont les muscles manducateurs ou muscles posturaux : muscles masticateurs, tels le muscle temporal, le muscle masséter ou les muscles ptérygoïdiens, et les muscles sus-hyoïdiens et sous-hyoïdiens. Ils déterminent des mouvements :

  • de propulsion ou rétropulsion de la mandibule (menton en avant ou en arrière)
  • d'abaissement ou d'élévation (ouverture ou fermeture de la bouche)
  • de diduction (mouvements de latéralité)

Syndrome dysfonctionnel de l'articulation temporomandibulaire. La pathologie de l'articulation temporomandibulaire se traduit par des douleurs musculaires (myalgies), des craquements, des ressauts à l'ouverture et à la fermeture. Sa proximité de l'oreille peut engendrer des acouphènes, des otalgies ou encore des sensations de vertige ou d'oreille bouchée.

Les causes de la dysfonction sont:

  • Une mauvaise occlusion : toute dégradation de l'occlusion se répercute à terme sur l'articulation des mâchoires.
  • L'existence de parafonctions (serrer les dents, grincer des dents ou bruxisme) générées ou, le plus souvent, aggravées par le stress.
  • Une dysfonction dans le jeu des muscles agonistes et antagonistes, ou une réduction de la phase de repos physiologique des muscles, voire des crampes musculaires.
  • Une différence de la hauteur des membres inférieurs.
  • Une mauvaise position de la langue entrainant une mauvaise déglutition salivaire.
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